journal intime d'Ellana Black

mardi 6 octobre 1998

Aujourd'hui est un grand jour! Aprés tant de temps à prouver mes capacités à Sensei, il a enfin acepté de me proposer à l'Evaluation!!!!
Youpiiii!!
Demain, à 6h00 précise, je vais devoir quitter l'école pour rejoindre la Grotte et subir le Test... espérons que je tienne toute la semaine!
M'enfin, je dois bien avouer que je redoute un peu ce que le Maître veut me faire subir...
Mais c'est tout de même un grand honneur! Je ne dois pas le décevoir... je l'ai harcelé si longtemps pour quitter les renseignements!
Maintenant, il ne me reste plus qu'à prouver de quoi je suis capable, inventer une excuse pour mon absence, faire en sorte que papa et maman n'aient pas l'idée de venir me 'veiller' sur un lit de l'infirmerie et survivre à l'un des tests les plus dangereux que je n'aie jamais eut à subir... rien de plus facile, quoi!
Il faut bien que j'ironise un peu, sinon, je crois que je vais craquer!...
Bon, il faut que j'éteigne la lumière sinon, la surveillante Irina Petrovski va me mettre quatre nouvelles heures de colle...

*l'adolescente murmure un sortilège et son message disparaît, la page redevenant vierge*

mardi 13 octobre 1998

Je suis épuisée. La semaine a été rude. Je ne peut pas écrire ce que j'ai subit, je n'en aie pas le droit. Tout ceci doit rester gravé dans ma mémoire. Mais je m'en fiche, désormais, j'aie le droit de me battre aux côtés des résistants d'Europe de l'est! Enfin, pour le moment, je devrais rester avec Sensei et assister aux combats de loin tout en subissant un entraînement plus intensif. Je ne me plainds pas, même si c'est dur. Malgré la fatigue, je sens mes pouvoirs prennent de l'ampleur et mon abbatement diminue au fur et à mesure des exercices avec Sensei. C'est trés encouragent.

*Elle gratouille l'oreille de son chat, trés câlin aprés une si longue absence de sa maîtresse*

Lorsque j'aurais 15 ans, je pourrais participer à la bataille à proprement parler. Sensei chipote mais je lui rappelle souvent que je ne suis pas la plus jeune des recrues. Mais lui a le malheur de me répliquer que je suis la plus jeune chez les combattantes. Traduction: il me collera aux basques jusqu'à ce que cette face de serpent crève. Une fois de plus, je vais me coucher en priant toutes les divinités moldus que je connais pour qu'elles soutiennent Harry Potter dans la bataille à venir.

*elle murmure son sortilège pour faire disparaître toute trace écrite puis s'endort profondément*

dimanche 1 novembre 1998

Rude. La nuit a été rude. Alors que la fête battait son plein à l'école, Sensei m'a appelé. J'ai été obligée de lâcher Piov... le pauvre. Enfin, le pauvre... c'est vite dit! Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit. Profitant de la fête d'Halloween, ces foutus Mangemorts ont lancés une offensive sur la petite ville de Goritsy. Nous avons combattu toute la nuit... pour au final voir la ville détruite. Ce fut un échec total. Malgré tout, nous avons dû reconstruir le petit port à la hâte pour ne pas allerter les autorités moldus. Ensuite, nous nous sommes occupés des morts et des blessés. Nous avons rendu les habitants survivant et indemnes amnésiques et leur avons fait croire à l'attaque d'un ours enragé... n'importe quoi. C'est la première fois que je vois un mort. Généralement, Sensei m'écarte des combats, mais cette fois, ils étaient trop nombreux. Ils nous ont encerclés. Trois géants se battaient avec eux. Enfin, si l'on peut appeler ça un combat... Je suis épuisée. Je ne me rappelle pas avoir autant utilisé mes pouvoirs. Sensei a été obligé de me porter pour m'éloigner du 'champs de batail'. J'espère ne plus jamais revoir ce genre de chose de toute ma vie... mais d'un autre côté, j'espère m'endurcir assez vite pour pouvoir le supporter. Si jamais Face de serpent remporte la victoire, ce genre de scène me sera quotidienne.
Je suis éreintée, il faut que je dorme. Je vais prendre une potion, j'ai bien trop peur de revivre cette nuit en cauchemard.

*Elle pose son sylo et murmure la formule si familière*

dimanche 22 novembre 1998

Trois semaines. Celà fait trois semaines que les attaques de Mangemorts se font quasi quotidiennes. Bien sûr, j'étais présente à chaque bataille. Sensei désapprouve, je le sens, mais je dois le faire, sinon, je ne pourrais jamais être assez rôdée pour pouvoir les aider efficacement. Et puis, malgré les brimades, je sens que mes pouvoirs augmentent, je gagne en endurance. D'ailleurs, le sceinture que le Seigneur des Vampires m'a offerte m'aide beaucoup. A chaque accalmie, je stocke de ma magie dans les pierres incrustées dans la sceinture de cuir. En parlant des vampires, je suis heureuse que le Maître ait réussi à les rallier à notre cause, sans celà, nous n'aurions jamais pu tenir, et puis, je ne pense pas que nous aurions pu vaincre tout un bataillon de vampires...
Mais des évènements isolés nous inquiètent ces derniers jours. Quelques groupes ont disparus lors des récents combats. Nous avons mené des recherches, mais nous n'avons pas retrouvé leurs traces. Pas un indice, pas un signe de leur survie ni de leur fuite, pas même leur cadavre...

*La jeune fille soupire en entendant sa camarade russe arriver*

Nous continuons à chercher en étroite collaboration avec les vampires. Cette affaire n'est pas prête d'en finir...

*Elle murmure rapidement le sort et ferme son journal en vitesse avant de le mettre en lieu sûr*

jeudi 21 décembre

Nous avons retrouvé nos camarades.

*La jeune fille soupire*

Non, nous avons plutôt retrouvé leurs restes carbonisés... ces chiens ont dû leur faire subir des choses inommables pour avoir été obligé de les brûler! Les personnes qui ont vu leurs restes ont rendu leurs tripes tant la scène était écoeurante! Hereusement pour moi, je peux remercier Sensei de m'avoir interdit toute 'visite' durant deux semaines, je ne sais pas de quelle façon j'aurais réagis en voyant nos amis dans un tel êtat.

*Nouveau soupire*

Pour mes quinze ans, mon frère a pu se libérer pour me faire une surprise! Mais même si la soirée passée -illégalement- avec lui fut l'une des meilleurs jamais passées avec mon grand frère, je dois avouer que, conaissant le contexte actuel, cette supère soirée me fait me sentir coupable... il y a tellement de familles qui doivent pleurer un être cher en ce moment.

*L'adolescente soupire encore*

Je reprendrai les combats aprés les fêtes de fin d'année. Il va me falloir jouer la 'fille trop contente d'être en vacance et de recevoir des cadeaux'. Bien sûr, être auprés de ma famille va pourvoir m'aider un peu, mais je sens que je vais devoir me motiver un peu... surtout pour le bal de Noël et la soirée du Nouvel An organisées par l'Ambassade.
Enfin, cette année, mon père ma juré que nous ferions un passage rapide au manoir familial, celui du square Grimmaurd! Sirius y sera cette année aussi! J'ai hâte de le revoir, j'ai prévu un petit cadeau pour lui! J'aimerais tant pouvoir lui parler de mes activités, mais hélas, lui aussi doit être écarté de cette histoire... pourtant, je suis persuadée qu'il me serait d'un grand secours.

*Elle écoute la grande horloge sonner les douze coups de minuit*

Je continue à m'entraîner discrètement pour ne pas perdre la main. Je suis trés contente! Mon potentiel a assez augmenté pour que je lance un sort compliqué sans pour autant m'effondrer de fatigue!
Bientôt, je pourrai en lancer sans ressentir plus aucune lassitude, j'en suis convaincue.

*Un sourire sur les lèvres, elle prononce la formule et planque son journal pour s'endormir quelques minutes plus tard*

mercredi 7 janvier

Il n'y a pas de mots, pas de mots pour décrire l'horreur de cette dernière attaque...

*la jeune fille laisse les larmes couler le longs de ses joues alors qu'elle se remémore*

Tout a commencé par un appel à l'aide. Ayant déjà perdu le contact avec une autre base, nous avions décidé d'envoyer des renforts, moi comprise... j'avais tant insisté auprés de Sensei! Je n'aurais pas dû...

*une larme imprègne la page sur laquelle elle écrit*

Lorsque nous sommes arrivé au QG de l'unité qui nous avait appelé, les corps de nos camarades étaient éparpillés à perte de vue, dans des postures plus terrifiantes les unes que les autres.
Ne comprenant pas ce qu'il se passait, les hurlements de notre unité de soutien commencèrent à résonner dans la base secrète.
Inquiet, Sensei m'ordonna de former un champs protecteur et de le maintenir coûte que coûte, mais aprés un temps indéterminé d'un massacre sans queue ni tête, ma force a commencé à décliner.
Ayant suivit mon maître dans le labyrinthe de couloirs, nous nous retrouvâmes rapidement acculés dans une salle qui devait être le réfectoire.
Les corps s'entassaient, c'était répugnant... et cette odeur! Je n'ai jamais rien senti de tel!

*elle eut un haut le coeur qu'elle aténua de sa main*

En suivant Sensei, j'ai trébuché sur un corps... et c'est là que j'ai compris. La peste! Tous ces gens étaient morts de la peste! Mais pas n'importe laquelle, une peste fulgurante, assez virulente pour tuer en quelques minutes...
Dégoûtée et épuisée, je n'aie pu empêcher un mauvais réflexe en appercevant l'une de mes supérieure hurler en se protégeant de quelque chose d'invisible. Je me suis écarté de Sensei et me suis retrouvée séparée de lui.
Sans que je m'en rende compte, une masse sombre se dessinait déjà devant moi, se matérialisant lentement.
De cette bataille, cette vision est bien celle que je n'oublierai jamais.

*sentant la détresse de sa maîtresse, une boule de poil vient se blottir tout contre elle*

Ses yeux apparurent d'abord, puis vint son corps... noir et mortel, tout comme ce que ce monstre représente: une Mort Noire.
Le pire fléau de l'Humanité.
Je me rappelle n'avoir rien ressenti, juste un vide intense et profond, puis, un choc brutal et... plus rien, le trou noir.
Lorsque je me suis réveillée, je me trouvait à l'infirmerie de la base principale, Sensei à côté de moi.
Il me dit alors que les monstres avaient été envoyés par Voldemort et que ses sbires les dirigeaient de l'extérieur.
Quand je lui aie demandé qui m'avait sauvé, il me dit simplement que les vampires étaient intervenus pour nous laisser le temps de nous enfuir, puis, il est parti.
Je ne l'aie pas encore revu, depuis.
Je ne sais pas comment je vivrai une nouvelle rencontre avec l'une de ces créatures... si jamais je survis jusque là.

*elle lance la formule, cache le journal et se roule en boule, le chat dans le creux de ses bras, et pleure encore et encore*

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